Voiture ou transports en commun ?

Comment les frontaliers se rendent-ils au travail en 2010 ?

Frédéric Schmitz, Philippe Gerber

La connaissance des déplacements contribue à l’élaboration et à l’évaluation des politiques de transport. L’Enquête Mobilité des Frontaliers (EMF), réalisée entre novembre 2010 et janvier 2011 par le CEPS/INSTEAD en collaboration avec l’Université de Strasbourg, actualise et approfondit la connaissance des pratiques de mobilité des frontaliers travaillant au Luxembourg. Nous présentons ici les premiers résultats de cette enquête. Ceux-ci concernent principalement les modes de transport utilisés pour le trajet domicile-travail et leur évolution depuis 2007, notamment selon les lieux de résidence et de travail des frontaliers. L’objectif est ainsi de mettre en évidence les changements de comportements intervenus entre 2007 et 2010. Cette période paraît relativement courte vu la relative lenteur avec laquelle les systèmes de transport tendent à évoluer. Cependant, trois facteurs importants sont susceptibles d’avoir modifié la mobilité transfrontalière au cours des toutes dernières années. Premièrement, les enjeux environnementaux et énergétiques, en particulier dans le domaine du transport, ont continué à prendre de l’importance dans le débat public et les médias. Deuxièmement, les autorités publiques ont ciblé leurs investissements dans le développement des réseaux de transports en commun plutôt que dans les infrastructures routières. Enfin, malgré la crise, le nombre de frontaliers a continué d’augmenter.

Zitiervorschlag

Schmitz, F. & Gerber, P. (2011). Voiture ou transports en commun ? Comment les frontaliers se rendent-ils au travail en 2010 ? (Vivre au Luxembourg Nr. 78). Esch/Alzette. Centre d’études de populations, de pauvreté et de politiques socio-économiques (CEPS/INSTEAD).

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